Akira Kurosawa, Charles Tesson

Publié le par Galerie d'art des Lettres Constellées

      Souvenirs inoubliables de classe de première: une fois n'est pas coutume, nous sommes de sortie avec les trois niveaux lycéens d'options "histoire des arts" et "cinéma".
   Au programme, une séance de cinéma très particulière: 
                           
                      "Ran" d'Akira Kurosawa! 
    
    Voilà comment j'ai découvert ce cinéaste Japonais.
    Pour moi, Kurosawa est plus qu'un cinéaste, c'est un peintre du mouvement (ceci dit, il aimait beaucoup peindre). 
Chaque plan est un tableau (Kurosawa était un admirateur de Van Gogh!). On retrouve vraiment dans chaque image un soucis du détail: chaque couleur a son importance et sa place bien précise.
    Dans ses premiers films en noir et blanc, le cinéaste attachait tout autant d'importance aux variations de gris, à l'éclairage de akira.jpgl'image dans son ensemble qu'aux moindres détails qui la composent.
Kurosawa était un cinéaste complet, ne s'enfermant dans aucun genre.
   Il est parvenu, au travers de sa filmographie, inscrite dans la culture japonaise (à laquelle il était très attaché), à traduire des auteurs classiques occidentaux tels que Shakespeare ou Dostoïevski.
    
   
     J'attendais avec impatience ce titre pour vous présenter cette "petite" collection éditée par les Cahiers du cinéma (en collaboration avec le Monde).
    L'introspection dans le monde et les oeuvres des cinéastes caractérisent la particularité de ces ouvrages. On y trouve une analyse fine du traitement de l'image et des sujets réalisés.
    
    Akira Kurosawa est parvenu à concilier la culture du Japon antique, dont la négation de l'individu, avec les contradictions du Japon moderne. 
    Charles Tesson, nous fait partager dans cet ouvrage, l'humanisme qui se dégage de tous les films de cet immense cinéaste.

Amandine

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